Formation diplômante : le remède miracle pour le secteur du BTP ?

Comme de nombreux autres secteurs d’activité professionnelle, les métiers du Bâtiment et Travaux Publics (BTP) rencontrent des difficultés de recrutement. En effet, les candidats manquent depuis plusieurs années… alors que les postes à pourvoir sont en nette augmentation d’année en année ! Pour faire face à ce phénomène préoccupant, la clef se situe-t-elle dans la formation ? Chez Hupso, on pense que se former aux métiers du BTP est nécessaire pour relancer le secteur mais que disent les chiffres ? On vous dit tout dans cet article ! Métiers du BTP : le succès montant des formations ! ? Les Hommes mentent mais pas les chiffres… À en croire ce dicton, les formations aux métiers du BTP deviennent de plus en plus attractives. Du côté des élèves, le nombre de personnes en formation croît progressivement chaque année. Par exemple, 102 900 apprentis ont été recensés en 2021-2022 par l’Observatoire des métiers du BTP… soit une hausse de 50 % par rapport à 2016-2017 !* Ces bons résultats ne concernent pas que l’alternance. Ainsi, l’Observatoire dénombrait en 2021 près de 255 000 élèves en formation continue et plus de 87 000 jeunes en formation initiale. Même du côté des entreprises, les retours semblent positifs. D’après une autre étude, l’Observatoire des métiers du BTP montre que les employeurs recrutent plus facilement des jeunes diplômés. Entre 47 et 48 % des entreprises (bâtiment et travaux publics regroupés) affirment privilégier des profils équivalents au bac +2. Les perspectives d’évolution sont mêmes assez rapides pour les nouveaux entrants dans le BTP. Environ 79 % des jeunes diplômés occupent des fonctions d’encadrement de chantier dans les travaux publics. Ce taux se situe aux alentours de 45 % dans le domaine du bâtiment ! D’ailleurs, le succès des formations du BTP s’étend à tout type de profil. En formation continue, pas moins de 30 % des élèves-stagiaires sont âgés de plus de 45 ans. Bien souvent, il s’agit de personnes en « seconde partie de carrière », c’est-à-dire en reconversion ou en retour à l’emploi.